La vibration énergétique de nos souvenirs

Aujourd’hui en voulant prendre une photo, mon téléphone ne sauvegarde pas l’image.

Je me dis : « Tiens, bizarre, cela doit venir du fait que mon stockage sur Google Photos est plein ». En effet, c’était le cas.

Du coup, je me suis mise à faire le tri dans mes photos. Une expérience très intéressante.

Au départ, il s’agissait simplement de libérer de l’espace mais au fur et à mesure une réflexion s’empara de moi…

Quelles sont les photos que je souhaite supprimer et celles que je souhaite conserver ?

Finalement, c’est un peu comme les placards, les greniers, les garages et les boites mails ; « Plus on a de places, plus on en met ».

Et puis, les questions (ou plutôt remises en question) se mettent à fuser :

  • « Est-ce vivre dans le présent que de conserver autant de souvenirs du passé ?« 
  • « Quelle énergie mets-je dans chaque photo, dans chaque souvenir ? « 
  • « Pourquoi est-ce que je souhaite garder cette photo plutôt qu’une autre ? »
  • « Est-ce que de supprimer de mon téléphone ce qui n’a plus lieu d’être me fera me sentir plus légère ? »
  • « Est-ce trop s’attacher au passé sans être dans le présent que de vouloir conserver des souvenirs ? »

Petit à petit, je m’aperçois que c’est comme pour tout en fait ; c’est à moi de déterminer l’équilibre de la situation.

  • « Etendre le stockage ad vitam eternam ? Cela ne me semble pas juste, c’est juste reculer pour mieux sauter. »
  • « Tout supprimer sans regarder ? Ah ça, je ne peux pas, j’ai une attache sentimentale qui m’impose de regarder les photos une à une avant de prendre ma décision. »
  • « Garder ce qui me tient à coeur ? Bien oui, les photos qui de façon évidentes doivent être conservées car elles me permettent de me reconnecter à une belle énergie, à un souvenir agréable qui me tire un sourire automatiquement. »
  • « Supprimer ce qui n’a plus lieux d’être ? Bonne idée ! Cela s’apparente à du vrai ménage, un tri, une fin de cycle, le truc guéri, digéré ou tout simplement plus d’actualité. Ca c’est facile. »

Et c’est à cet instant que l’on se rend compte de ce qui n’est pas encore réglé, les fameux souvenirs de l’album « Au cas où ».

L’émotion non digérée s’invite alors à la fête ; tristesse, colère, rancoeur, honte, culpabilité devant certaines photos.

Le « banal » exercice qui consistait à trier mes photos se transforme peu à peu en une prise de conscience sur des émotions digérées et en cours de digestion voire pas encore digérées du tout.

J’ai fini par accueillir le tout, comme je le fais désormais de façon systématique

  • En libérant de l’espace (et en même temps de la bande passante mentale et émotionnelle) avec des photos qui me plaisaient mais qui n’avaient plus l’énergie du présent, cela m’a fait du bien. « En plus, c’est la saison pour clôturer des cycles 😉 »
  • En revoyant et en conservant des photos qui me font du bien, qui me nourrissent, cela m’a remplie. « Une émotion à laquelle je pourrai de nouveau me reconnecter. »

En prenant conscience que certaines choses n’étaient pas encore résolues, cela m’a fait sourire et regarder à l’intérieur de moi. « Ok, y’a encore un peu de travail, ou de temps, ou des deux 😉 »

Et oui, comme tout est vibration autour de nous, ce que nous stockons dans nos téléphones, nos boites mail, nos maisons, garages, caves et greniers vibre à une certaine fréquence. Veiller à ce niveau énergétique est important car il nous impacte souvent inconsciemment.

Choisir dans le coeur et sans jugement de ce que nous voulons faire des ces souvenirs nous appartient, en trouvant le juste équilibre pour nous-même.

« Il est fort quand même ce Google, un vrai thérapeute 😉 »

Photo de Kaboompics .com provenant de Pexels